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L’inadéquation entre les compétences et les postes met le marché belge du travail temporaire sous pression 

09 January 2020

Belgium (French)
Le taux de chômage (5,5 %) n’a jamais été aussi bas en Belgique. Pourtant, seulement 70 % de la population active belge a un emploi. À l’origine de ce fossé ? Le manque de compétences adéquates. Telle est la conclusion du Hays Global Skills Index et de son analyse spécifique à la Belgique. En plus d’entraîner une pénurie et la guerre des talents, le manque de compétences met le marché du travail temporaire sous pression. Hays souligne donc les avantages du contracting, tant pour les entreprises que pour les professionnels.


Le chômage en Belgique a atteint un taux historiquement bas de 5,5 %. Les entreprises ont pu compter sur les mesures favorables instaurées par le gouvernement, ce qui a fait grimper le nombre d’emplois. Pourtant, seulement 70 % de la population active a du travail.

Les offres d’emploi se multiplient, mais les compétences ne suivent pas


D’après le Global Skills Index et l’analyse belge de l’expert du recrutement Hays, ce fossé de 30 % est la conséquence directe de l’incapacité des entreprises à attirer les profils dotés des compétences adéquates. Robby Vanuxem, Managing Director chez Hays, commente les conclusions : « Les mesures politiques en faveur de l’emploi ont fait grimper le nombre d’emplois et de postes disponibles. Un contexte d’emploi attrayant sur le plan budgétaire ne garantit toutefois pas aux entreprises qu’elles trouveront les profils présentant les compétences recherchées. »  

L’augmentation du nombre de postes disponibles active la guerre des talents, tout en mettant sous pression le marché du travail sous contrat temporaire. « Les employeurs préfèrent les contrats fixes aux fonctions temporaires. En proposant des postes permanents, les entreprises ont l’impression qu’elles auront moins de difficultés à fidéliser les collaborateurs dotés des compétences et des talents recherchés. Mais elles se trompent », poursuit Robby Vanuxem (Hays).


Injection de compétences à un moment précis

Proposer des contrats fixes n’est pas toujours la meilleure option ni la plus sûre. « Vu la pénurie, les profils dotés de compétences techniques spécialisées, comme les professionnels de l’informatique et les ingénieurs, ont le luxe de pouvoir travailler à plusieurs endroits. Ils comparent les avantages et les conditions. Les entreprises qui cherchent vraiment des compétences spécifiques pour booster leur transformation ou leur croissance ont tout intérêt à faire appel à des contractants. Ces effectifs flexibles permettent d’apporter à une équipe les compétences requises à un moment donné », explique Vanuxem.  

Hays insiste sur les avantages du contracting pour les entreprises, mais aussi pour les professionnels eux-mêmes. « Janvier est un mois propice au changement de carrière. Si vous hésitez à travailler comme contractant, renseignez-vous », suggère Robby Vanuxem. Le contracting offre, en effet, un maximum de flexibilité et d’avantages. « Les contractants travaillent souvent à distance et déterminent leur rythme de travail. Ils sont nombreux à apprécier cette liberté. » Une liberté qui ne se limite pas au planning et aux horaires, mais qui s’étend aussi au contenu de la fonction. « Les contractants choisissent d’accepter ou non les missions. Ils ont donc le contrôle sur leur carrière et leur évolution professionnelle. »

À propos du Hays Global Skills Index


Le Hays Global Skills Index est une étude internationale qui en est déjà à sa huitième édition. Dans ce cadre, l’expert du recrutement Hays s’associe à Oxford Economics. Outre les tendances internationales de 34 pays, l’étude renferme des conclusions nationales par pays. Le rapport mesure notamment la facilité ou la difficulté qu’éprouvent les entreprises à attirer des collaborateurs talentueux et à les fidéliser.